Ce vendredi 16/02/18, Estelle a invité les parents à se réunir en présence d’Elodie GOULAIN, policière municipale, afin d’échanger sur le comment communiquer avec nos enfants sur la violence. Dans un premier temps nous avons discuté des difficultés que nous rencontrons quand nos enfants sont exposés aux faits divers, quelle attitude, quelles paroles vont les rassurer ?
L’enfant à l’âge de 3-7 ans, a des avis tranchés, il y a d’un côté les méchants et de l’autre les gentils… pour se constituer des repères, c’est à nous parents de lui montrer que les choses ne sont pas si simples : un copain peut avoir été « méchant » à la récréation du matin et un « super copain » l’après-midi.
Il faut également les accompagner à percevoir la différence entre violence dans le monde et la violence des enfants. Les attentats et les faits divers : l’adulte qui tue n’a rien à voir avec le petit camarade qui donne un coup de pied !
Il est nécessaire d’expliquer aux enfants que la haine est bien différente de la colère qu’ils peuvent ressentir « Même quand tu es en colère contre ton frère, tu ne souhaites pas qu’il disparaisse pour toujours » ! Il est important de communiquer sur toutes ces nuances.
Nos émotions de parents peuvent les aider : Dire notre impuissance à nos enfants peuvent aussi les soulager. l’émotion de l’adulte ouvre à l’enfant la possibilité d’être ému lui aussi.
L’agressivité fait partie du développement de l’enfant, c’est d’abord une façon de marquer une opposition, un désaccord qui est tout à fait normal . En revanche, lorsque l’enfant ne parvient pas à intégrer un groupe et qu’il utilise la violence comme moyen de communication, c’est un signal d’alarme !
Souvent ces enfants n’ont même plus accès à leur propre souffrance. La violence arrive lorsqu’on ne parvient plus à verbaliser ses ressentis, le rôle du parent est d’accompagner l’enfant et l’ado dans l’expression des ses émotions.
Face à une situation de violence que faire ?
- Il faut avant tout écouter, faire décrire les événements
- Montrer que l’inquiétude est partager, il est important de ne pas banaliser les comportements agressifs, ils expriment toujours une souffrance, un mal-être
- Comprendre, mettre des mots
- Montrer que l’on peut avoir peur et qu’il ne faut pas rester seul, mais s’entourer des autres
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